L’ÉTREINTE QUI SAUVE
Ce que je peux dire des peintures de Coline Casse, c’est d’abord l’évidence de voir figurer des éloignements, des absences –
Certaines figures s’effacent dans le paysage, aux lisières d’un fantastique urbain où l’état psychique contamine la réalité et métamorphose jusqu’au corps. Cet effacement laisse deviner le dernier moment avant la fin d’une existence, aussi bien que le prélude au sursaut qui guide à la renaissance. L’approche mentale d’un nouveau continent intérieur ou d’une lumière qui, même sombre, frappe la pensée et
Ils sont pourtant difficiles à rendre,
Chaque figure pourrait être un ange des Ailes du désir – invisible, à l’écoute des pensées et du réseau des sensations, comme sur le point de se laisser mourir pour mieux apparaître aux autres.
Jimmy Deniziot, 2018